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Titen B.



Du 21 au 23 Octobre a eu lieu le 31ème Art Shopping au Carrousel du Louvre.

En règle générale lorsque je déambule à travers les allées de ces salons, où des centaines d’artistes internationaux exposent leurs œuvres, je vois beaucoup de belles choses, de très belles choses mais à chaque fois je me pose la question : Est-ce que j’aimerais l’avoir et la voir chez moi ? Souvent la réponse est oui. Juste parce l’œuvre est belle, originale ou techniquement très travaillée, mais me parle-t-elle vraiment ? Et bien ce week-end c’est à l’Espace A14 que je suis resté scotché !



Des œuvres aux découpages ultra-précis, simples en apparence, réunissant avec humour et nostalgie plusieurs univers. Parfois indissociables pour nous interroger sur ce que serait l’un sans l’autre et parfois opposés pour nous interpeller sur la valeur que l’on donne aux choses. Cet espace c’est celui de Titen B, et avec sa permission je vous propose de le découvrir en image .


Les commentaires ci-dessous sont issus de la plaquette de présentation de Titen.B que vous pouvez retrouver sur instagram :



L'ARTISTE



Titen B artiste sculpteur Parisien d’art contemporain, sa créativité, son goût de la finition et du détail font de lui un artiste intemporel.

Dans les années 80, il fait la connaissance d’une professeure d’arts plastiques qui reconnait son potentiel artistique. Elle l’encourage à s’intéresser à l’histoire de l’art et l’invite à des expositions en dehors des heures de classes. Il s’adonne alors aux graffitis et à la calligraphie orientale marquant des amphores, vases et murs d’usines abandonnées.

Il découvrira les vinyles adhésifs, la peinture sur textiles, ce qui lui permettra de personnaliser Tee-Shirt & Jeans de ses camarades ou de customiser leurs scooters.

Il tente un coup de poker en intégrant l’école des beaux-arts de Paris, en présentant un faux diplôme de baccalauréat. Il intégrera l’établissement mais son imposture est finalement découverte. Malgré cela, l’école décidera de lui permettre de terminer sa formation, il en ressortira major de promotion avec la mention très bien.

Dans les années 90, Titen B travaille en tant que graphiste pour un magazine chez IBM. Il ne se voit pas enfermé dans les bureaux malgré un bon salaire, il rêve de plus grand. Il lance plusieurs marques de vêtements axées sur le street-wear qui le feront connaître dans le domaine du Rap et du Street Wear Français.

En début d’année 2000, il crée son entreprise de design publicitaire, bien que cette activité sollicite son potentiel créatif, elle ne parvient pas à combler son besoin de donner forme à ses propres créations par d’innombrables matières. Il découvrira ensuite la découpe au laser. Il voit dans cette technique peu utilisée un potentiel énorme qu’il peut exploiter en combinaison avec les procédés existant en PAO.

C’est ainsi qu’il se lance dans la réalisation de projets restés en sommeil depuis près de 25 ans faute de connaissances techniques. Titen B utilise et associe différents matériaux tels que des polymères, de l’aluminium, des peaux, du PMMA coulé et des peintures. Un potentiel artistique qui ne demandait pas mieux qu’à s’exprimer pleinement.


ANALOGIE DU CONTENU

L’artiste explore la transformation du banal en objet de luxe. A travers des créations tel qu’un bidon d’essence métamorphosé en flacon de parfum Chanel ou encore un bidon d’essence transformé en bouteille Dom Pérignon, l’artiste interpelle notre conception de la valeur et de la popularité du luxe. Ces œuvres suscitent une réflexion sur les symboles de statuts social et sur la manière dont les objets du quotidien peuvent être réinventés et réévalués.


























AU-DELA DU CHAMPION, LE MAITRE

L’artiste explore la relation entre les icônes et les produits qui portent leur nom. À travers des créations tels que Paul Newman arborant sa montre Rolex devenue la célèbre montre Paul Newman ou encore Michael Jordan portant les baskets Nike Air qui portent son nom, l’artiste met en lumière la lien entre la renommée personnelle et l’influence sur la culture de consommation. Ces œuvre invitent à réfléchir à la manière dont les personnalités célèbres façonnent notre perception des marques et des produits.




SENS & BON SENS ICONIQUE

L’artiste explore le mariage entre des symboles iconiques et des éléments contemporains. En prenant des exemples tels que le logo Rolex reproduit en volume avec une couronne et des dollars en arrière plan, ou encore l’image de Picsou avec des Bitcoins en arrière plan, l’artiste crée des juxtapositions visuelles audacieuses. Ces œuvres interrogent notre rapport à l’argent, au pouvoir symbolique numérique.


INTROSPECTION DU LUXE

L’artiste explore la notion du luxe en relation avec le plaisir et l’identité personnelle. À travers des créations tel qu’un message affirmant que « le luxe n’est pas un plaisir mais que le plaisir est un luxe », avec en arrière plan une malle Louis Vuitton stylisée, ou encore un message similaire avec en arrière plan une planche de surf signée Christian Dior, l’artiste invite à une réflexion sur la signification du luxe dans notre société. Ces œuvres questionnent notre relation avec les marques de luxe, le statut social et notre quête personnelle du bonheur.






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